vendredi 28 mai 2010

EMVOD e Segalen - REUNION à la fac Segalen

(français plus bas)
Salut deoc'h,

Emvod vo dalc'het dilun o tont (31 a viz mae) da 7eur noz e SEGALEN, kentañ estaj e "korn ar studierien".

Da welet vo:
-Dilennadegoù CNESSER
-Sevel ar strollad labour diwar benn ar garta "ya d'ar brezhoneg"
-Koñser an distro skol.

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Mat ar jeu?

Réunion SLB, lundi prochain à l'espace étudiant, 1er atage à SEGALEN, 19h.

Au programme:
-Elections CNESSER
-Constitution du groupe de travail sur la Charte ya d'ar Brezhoneg
-Concert de soutien à la rentrée.

tristan, yoann ha lena

vendredi 14 mai 2010

Faskourien er maez !







Le SLB Skol-veur Brest a tenu à courrir ar redadeg ce matin à Guerlesquin. Nous avons parcouru 4 kilomètres, traversé le bourg de la commune et nous sommes arrétés devant la propriété du bloc identitaire français.






Par cette action, nous voulons montrer que le groupuscule d'extrème droite "jeune bretagne" appartenant au bloc identitaire n'est pas chez lui à Guerlesquin, comme nulle part en Bretagne. Il est urgent d'informer les breton-ne-s de toutes les générations, et notamment les plus jeunes de ce qu'ils sont. Ne rien faire, c'est laisser couver cette organisation et lui permettre de se développer tranquillement. Nous ne laisseront pas la peste brune prendre racine.






Il était hors de question que ce mouvement vienne polluer l'image populaire d'a Redadeg, nous avons donc fait le nécessaire pour qu'ils ne se présentent pas sur le parcours.






Des militants de la section SLB Skol-veur Roazhon sont venus courir avec nous. Des actions unitaires, réunissant plus d'organisations rééllement anti-fascistes sont à organiser. Le SLB Skol-veur tient donc à réaffirmer son engagement au sein des collectifs antifascistes des différentes villes de Bretagne.






Pour le SLB Skol-veur Brest.



Yoann Colas

jeudi 6 mai 2010

Grève des Chômeur-euse-s J + 3

Dernières nouvelles :
Une vingtaine de membres de notre collectif brestois en marche contre l'injustice sociale ont occupé en fin de matinée le Pôle Emploi de l'Observatoire.
Vers 14h30, ils ont occupé le site de la CAF.
Ces deux occupations étaient motivées par la demande d'une journée blanche dans les CAF et Pôles Emploi pour rencontrer les agents collectivement sans la présence de leurs directions et sans perte de salaires pour les agents (revendication obtenue partiellement à Rennes).
Le collectif a rencontré les directions respectives des deux services, une liste de revendications leur a été remise mais ils n'ont donné à ce jour aucune réponse officielle à nos revendications.
Nous avons été à nouveau expulsés par la police nationale en tenue anti-émeute à 14h00 du Pôle Emploi puis vers 17h30 de la CAF.
Lundi 3 mai, nous étions 50 à occuper le Pôle Emploi Jaurès. Le directeur de l'agence, le directeur départemental, le commissaire principal et le sous-préfet nous ont regardé nous faire déloger par une vingtaine de policiers en tenue anti-émeute vers 20 heures.
Mardi 4 mai à Brest, au matin, des camarades ont été enfermé-e-s dans la même agence. Suite à leur « sortie », la direction a décidé de fermer le site, empêchant les autres demandeur-euse-s d'emploi d'y accéder pour la journée.
L'après-midi, occupation du Pôle Emploi Observatoire, de 14h00 à 18h00, même évacuation que la veille. A Rennes, sous la pression des chômeur-se-s en lutte, la direction régionale a reconnu le droit de ne pas se présenter aux convocations de suivi mensuel sans être sanctionné-e pour cause de grève des chômeur-se-s, et ce jusqu'au 7 mai pour l'instant.
Hier mercredi, nouvelle technique des directeurs de Pôle Emploi : fermer les agences pour nous empêcher de rentrer... L'Observatoire n'a pas ouvert de la journée, et à Carrefour le directeur départemental en personne filtrait les entrées ! Ils ne nous empêcheront pas de nous rencontrer !
D'autres villes sont en action : Paris, Tours, Caen, Lannion, Lorient, Bruxelles, Montpellier...
La mobilisation ne fait que commencer.

Nous demandons :
  • Dans chaque Pôle Emploi, une journée blanche pour permettre aux usager-e-s de rencontrer les angent-e-s sous 9 jours
  • Arrêt total des radiations
  • Publication des budgets détaillés de Pôle Emploi
  • Retrait du 3949 – Accès à un service public de qualité et direct (accès au numéro de téléphone de l'agence dont dépend le privé d'emploi)
  • Retrait de l'Offre « Raisonnable » d'Emploi – La seule offre raisonnable est celle sur laquelle veut bien postuler le privé d'emploi.
  • Retrait du suivi mensuel obligatoire – Ce suivi doit être de qualité, public, et à la demande du privé d'emploi uniquement.
  • Retrait des lampes de détection des faux documents d'identité dans les agences Pôle Emploi.
  • etc...
La lutte continue !

Rendez-vous tous les jours devant la CAF à 14 heures pour une action collective
1, rue de Portzmoguer, près du Pôle Emploi Observatoire

collectif brestois en marche contre l'injustice sociale
http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.com/
reseaudesluttes.brest arobase gmail.com

dimanche 2 mai 2010

Un premier mai social et antifasciste à Landivisiau !



L'arrêté municipal pris par la mairie de Landivisiau, contre la manifestation de l'organisation d'extrême droite « jeune Bretagne », ayant été annulé hier par le tribunal administratif de Rennes, le groupuscule a décidé de maintenir son défilé sur cette commune.

Le collectif anti-fasciste de Brest à été réactif à cette information. Nos réseaux reconstitués et développés depuis quelques jours ont permis en moins d'une journée de s'organiser et de former un cortège (vers 12h30 devant la mairie de Landivisiau). Une manifestation à laquelle le SLB Brest a pris part bien évidemment. Un de nos camarades anti-fasciste a été arrêté au cours du face à face, nous avons attendu sa libération devant la gendarmerie de Landivisiau. Restons solidaire face à la répression dont nous avons fait, et feront face.

L'extrême droite régionaliste, hexagonale et européenne ne se développera décidemment pas en Bretagne. Notre cortège de 240 personnes a contenu le leur qui ne comptait guère plus de 70 personnes, et ils n'ont pu manifester comme ils le souhaitaient dans Landivisiau. Rappelons qu'un car d'une quarantaine de personnes est venu spécialement de Paris pour soutenir cette manifestation et participer à leur Week-End de cohésion, un car qui représentait donc la moitié de leur cortège. C'est donc avec une protection renforcée des gendarmeries de Morlaix, Landerneau et de Landivisiau qu'ils ont regagné leur car après plus de deux heures de face à face avec nous.

Cependant, les collectifs anti-fasciste doivent rester vigilant. Il est inadmissible que des organisations et des individus véhiculant des idées racistes, et utilisant des méthodes violentes pour assouvir leurs idéaux puissent s'exprimer librement sur la voie publique. Nous devons agir et informer face à ces récupérateurs. Leurs cibles sont les plus jeunes, et en particulier les lycéens. Des jeunes musiciens ont ainsi été contactés pour aller jouer à Ty Breizh, fort heureusement, nous avons pu les prévenir à temps.

Stourmomp betek an trec'h !