mardi 2 novembre 2010

Stourmomp betek an trec'h !


Stourmomp betek an trec'h !


Abaoe daou viz dija emañ ar stourmerien o stourm, ha koulskoude ne ra ket foutre kaer ar gouarnamant deus klemmoù milionoù a dud avat, nag er vodadeg vroadel nag er sened. Daoust d'ar vakañsoù, dalc'het 'neus an dud gant ar stourm ar sizhun paseet. 20 000 den e Brest, 2 vilion er Frañs. Gant ar c'hoant da sikour ar stankañ al lec'hioù produiñ dour-tan eo aet kantadoù a dud da stankañ ar c'hamionoù eoul mein kichen ar porzh-mor. E-pad dek devezh eo deuet a-benn d'en em glevet ha da stourm asambles tud a-bep seurt : labourerien, tud dilabour, studierien, tud sindiket pe hep sidinkat... pell'zo 'oa ket bet gwelet ar re-mañ asambles, betek harz labour marteze...


An doare da stourm zo bet kavet gant an Vodadeg Etrestourm. Da skouer "e Roazhon 2, en AGoù eo bet laret gant tud sindiket e oa stankañ ar skolioù-meur un doare da lakaat priz an harz labour da greskiñ muioc'h c'hoazh, ha gant se pouezh ar stourmerien war an armerzh! Ouzhpenn eget tud implijet gant al labourerien evit bezañ niverusoc'h eo ar studierien, buan tre eo deuet anat e oa ret stourm asambles, labourerien-studierien-tud dilabour. Ral a wech eo bet gortozet ar studierien kement eget an taol-mañ, hag dalc'hmat e vez klevet al labourerien o c'houlenn gant studier-mañ-studier penaos e tro an traoù er skol-veur." (journal national liaison des luttes).


Galv a reomp tout ar studierien da vont da stourm gant ar stourmerien all, en ur vont da stankañ an ekonomiezh, el lec'hioù dibabet gant vodadeg ar stourmoù d'ar yaou 4 a viz Du, ha da vont da vanifestiñ d'ar sadorn 6.


Ar studierien o stourm

A-benn toullañ kaoz diwar-benn ar stourm er skol-veur, e c'hellomp en em gaout asambles :

En emvod-meur (pe AG ma faot deoc'h) , dimerc'her 3 da 1e30 en Amphi 2.

Goude-se vo skignet ar film "Des pierres contre des fusils" da 6e.

Luttons jusqu'à la victoire !


Alors que la mobilisation se poursuit depuis presque deux mois, le gouvernement a fait le choix de passer en force a l’assemblée et au sénat, restant sourd aux voix des millons de salariés mobilisés dans la lutte contre la réforme. Malgré ce passage en force en période de vacances, la mobilisation est restée très forte la semaine dernière. À Brest nous avons été 20 000, en France 2 millions. S’appuyant sur la grève des raffineries, des centaines de personnes se sont relayées autour du dépôt pétrolier du port. Durant ces dix jours ; salariés, chômeurs, étudiants, syndiqués, non syndiqués ont eu l’occasion, trop rarement vue depuis le mouvement social de 1995, de lier leurs luttes.


En s’organisant autour de l’Assemblée Interluttes, une certaine idée de la protestation a emergé. Ainsi, « à Rennes 2 des syndiqués ont pris la parole lors des assemblées générales, rendant la question du blocage de l’université intrinsèquement liée à la nécessité d’allonger la facture économique de la grève en cours. La capacité des étudiants à venir, au côté des salariés, occuper et rendre plus efficace les grèves déjà présentes n’a pas pris la forme d’une réserve de troupes pour mener la lutte. La chose était vite établie que ce qui permettrait au mouvement de prendre de l’ampleur, ce serait précisément cette alliance salariés-étudiants-chômeurs. Rarement les étudiants n’ont été autant attendus, et chaque gréviste rencontré demandait où en était la mobilisation sur la fac. » (Jusqu’ici, journal national de liaison des luttes).


Nous appelons, nous aussi, tous les étudiants à rejoindre les autres secteurs en lutte en participant aux actions de blocages mis en place par l’Assemblée Interluttes jeudi 4 novembre ainsi qu’à la manifestation hexagonale le samedi 6.


Les étudiants en lutte

Afin de discuter et décider des perspectives que peuvent prendre le mouvement dans l’université retrouvons nous:
Assemblée générale,

mercredi 3 novembre à 13h30 amphi 2
Projection de « Des pierres contre les fusils »

mercredi 3 novembre à 18h dans le hall

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