Kemenadenn / Communiqué SLB Skol-veur Brest

Objet : Organisation d’évènements au sein de l’UBO

Suite à la publication de l'arrêté numéro 2010 de novembre 2010 signé du président de l'université Pascal Olivard, notre section syndicale étudiante tient à réagir fermement. En bref, cet arrêté soumet l'utilisation des facultés de l'UBO à la seule autorisation du président de l'université. Organiser des évènements sur l'université contraint donc notre syndicat et d'autres associations à se mettre hors-la-loi.

Nous nous insurgeons contre la soumission administrative et technocratique des initiatives étudiantes (initiatives allant de la vente de crêpes à l'organisation de concerts de soutien). Cet article infantilise de nouveau les étudiants, et étouffe l'émergence d’évènements spontanés et culturels au sein de l'UBO.

Notre section syndicale revendique la participation à 5 concerts/festoù-noz sur l'université en moins de 8 mois. Ces derniers se sont très bien déroulés, ils ont permis aux étudiants de dynamiser l'université, de récréer du lien social et culturel. Ces évènements participent à l'attractivité de notre université et non à sa mauvaise image, comme aimerait le faire croire la présidence de l'université.

SLB Skol-Veur Brest

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Pal al lizher : Aozadur an darvoudoù e barzh an SBI (skol veur Breizh Izel)

Goude ma vefe bet skignet nevez zo un urzh niverennet 2010 e miz Du 2010, hemañ sinet gant prezidant ar Skol Veur Pascal Olivard, en deus c’hoant hor sindikad lâret e soñj. Buan ha buan, diskleriañ a ra an urzh-mañ penaos e rank pep darvoud war ar skol-veur bezañ asantet gant renerezh skol veur breizh izel. Aozañ darvoudoù ‘ zo berzet adalek bremañ ma n’int ket asantet gant servijoù renerezh ar skol veur. Pez a lak hor sindikad ha meur a gevredigezhioù er maez lezenn dre ret.

Estonet ha fuloret omp avat, a-enep ar beli a zo c’hoant da lakaat war ar studierien. Ne fell ket eomp bezañ suj d’ar velestradurezh pe d’an deknokratelezh, pez a lakfe niver a zarvoudoù da zigreskiñ a dra sur dirak volontez fall ar skol veur. An darvoudoù-mañ a c’hell bezañ pe sonadegoù pe traoù bihanoc’h c’hoazh ‘giz ar gwerzhañ krampouezh gant kevredigezhioù zo. An urzh-mañ a laka c’hoazh ar studierien da vout bezañ bugale, pa n’int ket mui. An urzh- mañ a wask ar c’hrouiñ sevenadurel, ha dreist holl ar c’hrouiñ berr-bad e mesk an SBI.

Hor c’hevrenn c’hweluniad a ziskler bezañ kemeret perzh en aozadur 5 sonadeg-fest-noz war leur rannskol Segalen , ha kement-se dindan 8 miz. An holl zarvoudoù zo echuet mat. Roet o deus tro d’ar studierien da reiñ buhez d’ar Skol veur, krouiñ liammoù etre an dud. An darvoudoù a ro nerzh d’ar skol veur hag ur vrud vat, ha n’eo ket ar c’hontrol ‘giz m’en defe c’hoant lakaat da grediñ renerezh ar skol veur.

SLB Skol-Veur Brest

Tract et RDV de l'AG du lundi 8 novembre.

(En français plus bas)

Daou viz ac'hann, eo kroget ar stourm gant ar studierien, labourerien ha tud diasur, euliet gant manifestourien a vilionnoù, hep ma vefe taolet pleg ebet outo gant ar gouarnamant. Gant ar c'hoant sikour stankañ al lec'hioù produiñ eoul-tan eo aet tud a gantadoù da stankañ ar porzh. Ha hed dek dervezhiad eo en em glevet tud a bep seurt: labourerien tud dilabour, sindikalourien a bep seurt... unanet 'vit ar wech kentañ a bell 'zo.

Na laoskomp ket an diwer a youl omp diskarañ: e bro frañs e vez aozet ar skolioù-meur, kaset da benn emvodoù. En devezhioù o tont e vo ar pouezusañ derc'hel penn.


« La jeunesse est comme le lait sur le feu, il faut la surveiller de près avant qu'elle ne déborde ... » Eric Woerth

Faotomp !

Pedet oc'h eta d'un emvod kelaouiñ heuliet gant un tabut, digor d'an holl. Enno e c'hellimp selaoù kelenerien sindikaet, ha meur a dud embarzhet en afer (melestradurezh publik, paotred an ti gar, kellenn...), stroladoù «reraites», pe c'hoazh «en marche contre l'injustice sociale» hag emvod meur Interlute Brest.

Studierien embarzet er stourm
comiteetudiant.brest@gmail.com
Meurzh 9 a viz du
12h30 : kentelioù digor d'an holl war ar reizhlezh er forum
6h00 : emvod digor war ar reizhlezh er forum

Merc'her 10 a viz du
13h00 : emvod meur en amphi Guilcher

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Alors que la mobilisation se poursuit depuis presque deux mois, le gouvernement a fait le choix de passer en force à l’assemblée et au sénat, restant sourd aux voix des millions de salariés mobilisés dans la lutte contre la réforme. Comme cela s'est passé autour des raffineries, les étudiants de Brest estiment que le blocage économique est un moyen efficace pour faire plier ceux qui nous gouvernent. Nous appelons donc tous les étudiants à rejoindre les piquets de grève et les blocages économiques aux cotés des grévistes déjà en lutte.

Ne laissons pas place à la résignation, dans l'hexagone des universites s'organisent, des AG se forment. Plus que jamais nous devons nous mobiliser !

« La jeunesse est comme le lait sur le feu, il faut la surveiller de près avant qu'elle ne déborde ... » Eric Woerth

Débordons !

Nous vous invitons à une réunion d'information et un débat publique sur la réforme des retaites. Interviendront des professeurs syndiqués de l'université, des syndiqués de différents secteurs mobilisés (administration publique, cheminots, éducation … ), des membres des collectifs « retraites » et « en marche « contre l'injustice sociale », des participants à l'AG Interlutte de Brest.

Les étudiants en lutte

Mardi 9 novembre
12h30 : Cours public sur la réforme dans le forum
18h00 : Réunion publique sur la réforme des retaites

Mercredi 10 novembre
13h00 : Assemblée générale en amphi Guilcher
AG de grèvistes à 10h15 pour préparer l'AG

Abadenn e Skol-veur V. Segalen

Stourmomp betek an trec'h !

Stourmomp betek an trec'h !

Abaoe daou viz dija emañ ar stourmerien o stourm, ha koulskoude ne ra ket foutre kaer ar gouarnamant deus klemmoù milionoù a dud avat, nag er vodadeg vroadel nag er sened. Daoust d'ar vakañsoù, dalc'het 'neus an dud gant ar stourm ar sizhun paseet. 20 000 den e Brest, 2 vilion er Frañs. Gant ar c'hoant da sikour ar stankañ al lec'hioù produiñ dour-tan eo aet kantadoù a dud da stankañ ar c'hamionoù eoul mein kichen ar porzh-mor. E-pad dek devezh eo deuet a-benn d'en em glevet ha da stourm asambles tud a-bep seurt : labourerien, tud dilabour, studierien, tud sindiket pe hep sidinkat... pell'zo 'oa ket bet gwelet ar re-mañ asambles, betek harz labour marteze...

An doare da stourm zo bet kavet gant an Vodadeg Etrestourm. Da skouer "e Roazhon 2, en AGoù eo bet laret gant tud sindiket e oa stankañ ar skolioù-meur un doare da lakaat priz an harz labour da greskiñ muioc'h c'hoazh, ha gant se pouezh ar stourmerien war an armerzh! Ouzhpenn eget tud implijet gant al labourerien evit bezañ niverusoc'h eo ar studierien, buan tre eo deuet anat e oa ret stourm asambles, labourerien-studierien-tud dilabour. Ral a wech eo bet gortozet ar studierien kement eget an taol-mañ, hag dalc'hmat e vez klevet al labourerien o c'houlenn gant studier-mañ-studier penaos e tro an traoù er skol-veur." (journal national liaison des luttes).

Galv a reomp tout ar studierien da vont da stourm gant ar stourmerien all, en ur vont da stankañ an ekonomiezh, el lec'hioù dibabet gant vodadeg ar stourmoù d'ar yaou 4 a viz Du, ha da vont da vanifestiñ d'ar sadorn 6.

Ar studierien o stourm

A-benn toullañ kaoz diwar-benn ar stourm er skol-veur, e c'hellomp en em gaout asambles :

En emvod-meur (pe AG ma faot deoc'h) , dimerc'her 3 da 1e30 en Amphi 2.

Goude-se vo skignet ar film "Des pierres contre des fusils" da 6e.

Luttons jusqu'à la victoire !

Alors que la mobilisation se poursuit depuis presque deux mois, le gouvernement a fait le choix de passer en force a l’assemblée et au sénat, restant sourd aux voix des millons de salariés mobilisés dans la lutte contre la réforme. Malgré ce passage en force en période de vacances, la mobilisation est restée très forte la semaine dernière. À Brest nous avons été 20 000, en France 2 millions. S’appuyant sur la grève des raffineries, des centaines de personnes se sont relayées autour du dépôt pétrolier du port. Durant ces dix jours ; salariés, chômeurs, étudiants, syndiqués, non syndiqués ont eu l’occasion, trop rarement vue depuis le mouvement social de 1995, de lier leurs luttes.

En s’organisant autour de l’Assemblée Interluttes, une certaine idée de la protestation a emergé. Ainsi, « à Rennes 2 des syndiqués ont pris la parole lors des assemblées générales, rendant la question du blocage de l’université intrinsèquement liée à la nécessité d’allonger la facture économique de la grève en cours. La capacité des étudiants à venir, au côté des salariés, occuper et rendre plus efficace les grèves déjà présentes n’a pas pris la forme d’une réserve de troupes pour mener la lutte. La chose était vite établie que ce qui permettrait au mouvement de prendre de l’ampleur, ce serait précisément cette alliance salariés-étudiants-chômeurs. Rarement les étudiants n’ont été autant attendus, et chaque gréviste rencontré demandait où en était la mobilisation sur la fac. » (Jusqu’ici, journal national de liaison des luttes).

Nous appelons, nous aussi, tous les étudiants à rejoindre les autres secteurs en lutte en participant aux actions de blocages mis en place par l’Assemblée Interluttes jeudi 4 novembre ainsi qu’à la manifestation hexagonale le samedi 6.

Les étudiants en lutte

Afin de discuter et décider des perspectives que peuvent prendre le mouvement dans l’université retrouvons nous:
Assemblée générale,

mercredi 3 novembre à 13h30 amphi 2
Projection de « Des pierres contre les fusils »

mercredi 3 novembre à 18h dans le hall

Brest, communiqué du 21 octobre 2010

Camarade,

Ce matin, jeudi 21 octobre, nous étions environ 150 militants à bloquer l’accès du dépôt pétrolier de Brest. Nous avons été évacués par les CRS vers 9h30 du matin. Nous menons la lutte sur le port de commerce depuis lundi matin.

Des actions comme les blocages économiques fleurissent à travers l’hexagone. À Brest, la solution démocratiquement choisie par les opposants à la réforme des retraites (comprenant des membres du collectif en marche contre l’injustice sociale et des militants de la CGT, de la CNT, de FO, du SLB, de SUD-Solidaires, des étudiants, des lycéens, des chômeurs, des précaires, des paysans, des ouvriers) est le blocage du dépôt pétrolier.

La détermination est grande, mais le résultat de la lutte dépend aussi du nombre et de la multiplication des grèves afin d’intensifier et de radicaliser les actions de façon coordonnée.

Rendez-vous vendredi 22 octobre à 5h00 au rond-point des Grèbes sur le port de commerce.

Collectif en marche contre l’injustice sociale, SLB Skolveur Brest, CNT Interpro Brest, UD FO 29

Sonadeg e skol-veur Segalen / Concert à la fac de Segalen

Jeudi 21 octobre · 19:30 - 21:30

Dirak ar skol-veur / Parvis de Segalen

Le comité de grève des étudiants en lutte de l'université de Lettres et Sciences Humaines Victore Segalen organise un concert sur le parvis de la fac suivi d'une projection de films sur des luttes sociales en Bretagne.

Debut du concert vers 19h30 avec Unité Mau Mau ( http://www.myspace.com/unitemaumau ) suivi d'un boeuf musical.


Restauration et buvette sur place
Cette manifestation est organisée pour soutenir la mobilisation contre le projet de contre-reforme sur les retraites.

EMVOD e Segalen - REUNION à la fac Segalen

(français plus bas)
Salut deoc'h,

Emvod vo dalc'het dilun o tont (31 a viz mae) da 7eur noz e SEGALEN, kentañ estaj e "korn ar studierien".

Da welet vo:
-Dilennadegoù CNESSER
-Sevel ar strollad labour diwar benn ar garta "ya d'ar brezhoneg"
-Koñser an distro skol.

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Mat ar jeu?

Réunion SLB, lundi prochain à l'espace étudiant, 1er atage à SEGALEN, 19h.

Au programme:
-Elections CNESSER
-Constitution du groupe de travail sur la Charte ya d'ar Brezhoneg
-Concert de soutien à la rentrée.

tristan, yoann ha lena

Faskourien er maez !

Le SLB Skol-veur Brest a tenu à courrir ar redadeg ce matin à Guerlesquin. Nous avons parcouru 4 kilomètres, traversé le bourg de la commune et nous sommes arrétés devant la propriété du bloc identitaire français.

Par cette action, nous voulons montrer que le groupuscule d'extrème droite "jeune bretagne" appartenant au bloc identitaire n'est pas chez lui à Guerlesquin, comme nulle part en Bretagne. Il est urgent d'informer les breton-ne-s de toutes les générations, et notamment les plus jeunes de ce qu'ils sont. Ne rien faire, c'est laisser couver cette organisation et lui permettre de se développer tranquillement. Nous ne laisseront pas la peste brune prendre racine.

Il était hors de question que ce mouvement vienne polluer l'image populaire d'a Redadeg, nous avons donc fait le nécessaire pour qu'ils ne se présentent pas sur le parcours.

Des militants de la section SLB Skol-veur Roazhon sont venus courir avec nous. Des actions unitaires, réunissant plus d'organisations rééllement anti-fascistes sont à organiser. Le SLB Skol-veur tient donc à réaffirmer son engagement au sein des collectifs antifascistes des différentes villes de Bretagne.

Pour le SLB Skol-veur Brest.

Yoann Colas

Grève des Chômeur-euse-s J + 3

Dernières nouvelles :

Une vingtaine de membres de notre collectif brestois en marche contre l'injustice sociale ont occupé en fin de matinée le Pôle Emploi de l'Observatoire.
Vers 14h30, ils ont occupé le site de la CAF.
Ces deux occupations étaient motivées par la demande d'une journée blanche dans les CAF et Pôles Emploi pour rencontrer les agents collectivement sans la présence de leurs directions et sans perte de salaires pour les agents (revendication obtenue partiellement à Rennes).
Le collectif a rencontré les directions respectives des deux services, une liste de revendications leur a été remise mais ils n'ont donné à ce jour aucune réponse officielle à nos revendications.
Nous avons été à nouveau expulsés par la police nationale en tenue anti-émeute à 14h00 du Pôle Emploi puis vers 17h30 de la CAF.

Lundi 3 mai, nous étions 50 à occuper le Pôle Emploi Jaurès. Le directeur de l'agence, le directeur départemental, le commissaire principal et le sous-préfet nous ont regardé nous faire déloger par une vingtaine de policiers en tenue anti-émeute vers 20 heures.
Mardi 4 mai à Brest, au matin, des camarades ont été enfermé-e-s dans la même agence. Suite à leur « sortie », la direction a décidé de fermer le site, empêchant les autres demandeur-euse-s d'emploi d'y accéder pour la journée.
L'après-midi, occupation du Pôle Emploi Observatoire, de 14h00 à 18h00, même évacuation que la veille. A Rennes, sous la pression des chômeur-se-s en lutte, la direction régionale a reconnu le droit de ne pas se présenter aux convocations de suivi mensuel sans être sanctionné-e pour cause de grève des chômeur-se-s, et ce jusqu'au 7 mai pour l'instant.
Hier mercredi, nouvelle technique des directeurs de Pôle Emploi : fermer les agences pour nous empêcher de rentrer... L'Observatoire n'a pas ouvert de la journée, et à Carrefour le directeur départemental en personne filtrait les entrées ! Ils ne nous empêcheront pas de nous rencontrer !
D'autres villes sont en action : Paris, Tours, Caen, Lannion, Lorient, Bruxelles, Montpellier...
La mobilisation ne fait que commencer.

Nous demandons :

• Dans chaque Pôle Emploi, une journée blanche pour permettre aux usager-e-s de rencontrer les angent-e-s sous 9 jours
• Arrêt total des radiations
• Publication des budgets détaillés de Pôle Emploi
• Retrait du 3949 – Accès à un service public de qualité et direct (accès au numéro de téléphone de l'agence dont dépend le privé d'emploi)
• Retrait de l'Offre « Raisonnable » d'Emploi – La seule offre raisonnable est celle sur laquelle veut bien postuler le privé d'emploi.
• Retrait du suivi mensuel obligatoire – Ce suivi doit être de qualité, public, et à la demande du privé d'emploi uniquement.
• Retrait des lampes de détection des faux documents d'identité dans les agences Pôle Emploi.
• etc...

La lutte continue !

Rendez-vous tous les jours devant la CAF à 14 heures pour une action collective
1, rue de Portzmoguer, près du Pôle Emploi Observatoire

collectif brestois en marche contre l'injustice sociale
http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.com/
reseaudesluttes.brest arobase gmail.com

Abadenn e segalen/Concert à Segalen

Un premier mai social et antifasciste à Landivisiau !

L'arrêté municipal pris par la mairie de Landivisiau, contre la manifestation de l'organisation d'extrême droite « jeune Bretagne », ayant été annulé hier par le tribunal administratif de Rennes, le groupuscule a décidé de maintenir son défilé sur cette commune.

Le collectif anti-fasciste de Brest à été réactif à cette information. Nos réseaux reconstitués et développés depuis quelques jours ont permis en moins d'une journée de s'organiser et de former un cortège (vers 12h30 devant la mairie de Landivisiau). Une manifestation à laquelle le SLB Brest a pris part bien évidemment. Un de nos camarades anti-fasciste a été arrêté au cours du face à face, nous avons attendu sa libération devant la gendarmerie de Landivisiau. Restons solidaire face à la répression dont nous avons fait, et feront face.

L'extrême droite régionaliste, hexagonale et européenne ne se développera décidemment pas en Bretagne. Notre cortège de 240 personnes a contenu le leur qui ne comptait guère plus de 70 personnes, et ils n'ont pu manifester comme ils le souhaitaient dans Landivisiau. Rappelons qu'un car d'une quarantaine de personnes est venu spécialement de Paris pour soutenir cette manifestation et participer à leur Week-End de cohésion, un car qui représentait donc la moitié de leur cortège. C'est donc avec une protection renforcée des gendarmeries de Morlaix, Landerneau et de Landivisiau qu'ils ont regagné leur car après plus de deux heures de face à face avec nous.

Cependant, les collectifs anti-fasciste doivent rester vigilant. Il est inadmissible que des organisations et des individus véhiculant des idées racistes, et utilisant des méthodes violentes pour assouvir leurs idéaux puissent s'exprimer librement sur la voie publique. Nous devons agir et informer face à ces récupérateurs. Leurs cibles sont les plus jeunes, et en particulier les lycéens. Des jeunes musiciens ont ainsi été contactés pour aller jouer à Ty Breizh, fort heureusement, nous avons pu les prévenir à temps.

Stourmomp betek an trec'h !

Galv da vanifestiñ d'ar sadorn 1añ a viz mae. //Appel à manifester le samedi 1er mai

(Txt en langue française plus bas)

Galv da vanifestiñ d'ar sadorn 1añ a viz mae.

Mezhus e kavomp ar strollad anvet "JeuneBretagne". Ar re-se a glask implij deiziad ar 1añ a viz Mae evit o bruderezh eus an tu dehoù pellañ. Bez e rankent manifestiñ e Landivizio, met eurusament ez eo bet nullet o emgav dindan gwask ar boblañs. En deiz ar 1añ a viz mae, deiz a stourm sokial, e galvomp an holl nerzhioù resistanted a-enep an tu dehoù pellañ da huchal kreñv. Galv a reomp da vanifestiñ war blasenn ar frankiz e Brest da 10e30 mintin a-benn stourm a-enep ar ouennelouriezh, ar faskouriezh, an estrengasoni hag ar berr sperejoù. Eta, kendalc’homp da stourm evit hor frankiz, an ingalded hag ar c’hengred.

Kastelin: 10e30 plasenn ar resistañs
Kemperle: 10e30 au Koat-Kaer
Kemper: 10e30 plasenn ar resistanted

Ar strollad enep Faskour brestad
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Appel à manifester le samedi 1er mai

Nous dénonçons la tentative de récupération du premier mai, par le groupuscule identitaire « jeune bretagne » qui devait manifester à Landivisiau. En ce jour de lutte sociale, nous appelons à toute forme de résistance contre l'extrême droite. Nous appelons à manifester, place de la liberté à Brest à 10h30, afin de combattre le fascisme et l'intolérance, et à continuer la lutte pour la liberté, l'égalité et la solidarité.

Châteaulin : 10h30 place de la résistance
Quimperlé : 10h30 au Coat-Kaer
Quimper : 10H30 place de la résistance

Le collectif antifasciste brestois

Mobilisation des chômeur-se-s et précaires contre les politiques de l'emploi

A partir du lundi 3 mai, les collectifs de chômeur-se-s et précaires de Bretagne, ainsi que plusieurs collectifs en France appellent à se mobiliser contre les politiques de l'emploi mises en place par l'Etat français et leurs conséquences désastreuses pour les travailleur-se-s : un million de personnes en fin de droits, mise en place du RSA, du 3949... Le SLB Skol-Veur Brest appelle donc tou-te-s les travailleur-se-s, avec ou sans emploi, en formation, en retraite ou en activité, à se joindre aux initiatives locales.

Pour plus d'informations, collectif brestois en marche contre l'injustice sociale :

http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.com/

Labour sezonier / Travail saisonnier

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Avec la fin de l 'année étudiante qui approche à grand pas, nous sommes nombreuses et nombreux à nous préparer à aller travailler, pour beaucoup d'entre nous, vacances étudiantes riment avec job étudiant. Plus de 53% d'entre nous travailleront pendant leurs vacances pour financer leurs études (loyer, bouffe etc …). Cette situation crée une concurrence au niveau des employé-e-s saisonniers et saisonnières, idéale pour le patronat. Nous sommes souvent prêt-e-s à aller très loin pour garder notre emploi, pour gagner plus … et ce tout en oubliant nos droits et devoirs de travailleuses et travailleurs. Nous ne répondons plus qu'à la doctrine patronale.

Ce guide présente les éléments essentiels à connaître lorsque tu seras au travail : contrat de travail, salaire, temps de travail, secteur public, conventions collectives, recours en cas d'abus … Si tu as des questions, contacte un syndicat le plus rapidement possible.

Face aux patron-ne-s peu scrupuleu-ses-x, face aux exploiteu-ses-rs, la seule arme dont dispose les salarié-e-s est le syndicat. Il te permet de te renseigner sur tes droits, de venir négocier avec ton employeur-euse en créant s’il le faut un rapport de force. Il peut aussi t’aider si l’affaire va jusqu’à être portée en justice. Mais pour être efficace il faut un syndicat interprofessionnel et pas seulement corporatiste lycéen ou étudiant, car ces derniers, déjà limités, sont totalement inutiles passés les portes de ton lycée ou de ta fac. Si toi aussi tu partages nos préoccupations, rejoins-nous et ensemble luttons !

Des tables de renseignement et de distribution des guides seront tenues dans le hall de la faculté Segalen entre 12h30 et 13h30 du 3 au 7 mai. Le guide est également disponible en version .pdf en breton et français sur le site : http://www.skol-veur.bzh.bz/

Bonne lecture.

Stourmomp betek an trec'h !

Abadenn e Segalen / Concert à Segalen

(français plus bas)

An abadenn-mañ zo ar pall ganti ober bruderezh evit ar Redadeg 2010 evit ar brezhoneg. Loc'h a raio eus Roazhon d'an 10 a viz Mae evit erruout ar 15 e Pondi. Ur souten kreñv en eus c'hoant reiñ an SLB Skol-veur d'an darvoud pouezus-se met ivez dre-se, lakaat buhez en hor Skol-Veur. Houmañ hag a zo ken sioul siwazh... Tremen a raio ar Redadeg e Brest d'ar Yaou 13 a viz Mae (dervezh dilabour, da 1e57 abardeiz war blasenn ar Frankiz). Etre kreizteiz ha 5e e vo abadennoù sonerezh ha standoù a bep seurt. Ur c'honser vo dalc'het gant Gimol dru band ha strolladoù all ivez.Deuit niverus, met na zisoñjit ket: dreist holl...

Stourmomp betek an trec'h!!

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Ce concert a pour objectif de faire la promotion de l'évènement de Mai : la course pour la langue bretonne (Ar Redadeg). Cette dernière part de Rennes le 10 Mai pour arriver à Pontivy le 15 après 1200 Km de relais jours et nuit.Le SLB Skol Veur souhaite apporter son vif soutien à cette course via cet évènement festif. Il permettra en plus de mettre un peu de vie à la Fac Segalen, si austère... La Redadeg passera par Brest le Jeudi 13 Mai (jours ferié, à 13h57 place de la Liberté). Sur la place, entre 12h et 17h des animations sont prévues: concert de Gimol Dru Band et d'autres groupes, des stands...Venez nombreux et surtout...

Stourmomp betek an trec'h!!

Bilan des élections étudiantes

Le SLB Skol-Veur s'est présenté pour la première fois aux élections étudiantes des conseils centraux de l'université de Bretagne occidentale (UBO). Nous disposons désormais d'un siège au conseil des études et de la vie universitaire (CEVU) dans le domaine art, littérature, sciences sociales et humaines.

Les chiffres du dépouillement auquel nous avons assisté nous laissent cependant perplexes sur le mode de fonctionnement de cette université, et nous nous questionnons sur la légitimité des représentant-e-s étudiant-e-s au sein des conseils centraux. Seulement 13,81 pourcents des étudiant-e-s de l'UBO se sont mobilisé-e-s pour ce scrutin, soit 2 points de moins qu'il y a 2 ans.

L'université a tenu à donner une image démocratique de ces élections, une campagne d'affichage a eu lieu, les professions de foi ont été envoyées par mail aux étudiants et du matèriel a été distribué équitablement à chaque liste candidate : 200 affiches, 400 tracts imprimés sur un recto et une trentaine d'affiches de l'UBO appelant les étudiant-e-s à aller voter. Nous avons de notre côté imprimé 3400 tracts de plus pour satisfaire notre campagne, nous sommes loin des 400 exemplaires gracieusement imprimés par les soins de notre université. Comment une organisation naissante comme la nôtre peut-elle s'organiser ? Nous avons mené campagne grâce à nos cotisations, nous ne diposions pas de local ni d'une ligne téléphonique au sein de l'UBO.

Mais après les élections, que se passe-t-il ?

Nous avons cherché en vain un communiqué de la présidence communiquant les résultats, néant. Nous avons reçu cette synthèse en tant qu'organisation, et la communiquons sur notre site internet : http://skol-veur.bzh.bz/. Comment des étudiant-e-s peuvent-ils s'intéresser à des élections dont ils ne connaîtront pas les résultats ? Et dont il/elle/s ne connaissent pas les aboutissements ? Les dates, les ordres du jour et les compte-rendus des CA et CEVU de l'université ne sont rendus publics nulle part. Beaucoup d'étudiant-e-s ne savent même pas ce que sont les CA et CEVU.

Si certains pensent que ces élections revêtent un caractère démocratique, ce n'est pas notre cas. Comme nous l'affirmions sur notre profession de foi, ces instances universitaires ne prennent pas compte du poids des étudiant-e-s en leur sein : 5 étudiant-e-s sont élus à un conseil d'administration rassemblant 27 personnes, dont 7 personnalités extérieures. Au conseil des études et de la vie universitaire, ce sont 16 étudiant-e-s qui sont élus, pour 40 sièges, dont 4 résevés une fois de plus à des personalités extérieures.

Les organisations étudiantes importent peu pour la direction de l'UBO et sont d'un faible poids. Par exemple, sachez que les représentant-e-s étudiant-e-s ne bénéficient d'aucun statut d'élu-e, si nous siégeons, nous loupons des cours, et si nous ne siégeons pas nous sommes taxé-e-s de ne pas respecter nos charges d'élu-e, cessons l'altruisme. Ces mêmes organisations ne sont mêmes pas visibles au sein de l'université, aucun panneau syndical d'information par exemple, le site de l'UBO mentionne les organisations des personnels mais pas les organisations étudiantes. Chaque organisation ayant eu, ou ayant des élus dispose d'un local associatif, avec un ordinateur, une connexion Internet et un bureau. Il est possible d'avoir le téléphone, mais à notre charge… comment peut-on permettre aux étudiant-e-s de s'organiser dans ces conditions ?

Le SLB Skol-veur ne prétend pas porter la voix des étudiant-e-s. Le syndicat est une structure qui permet autour de convictions communes de nous rassembler, de nous organiser. Si au sein de notre organisation, nous nous permettons de mandater certains d'entre nous, les prises de décision sont faites ennsemble.

Nous ne représentons pas les étudiant-e-s, nous n'avons pas à nous substituer les uns aux autres.

Stourmomp betek an trec'h !